Décision de politique monétaire de la Fed attendue ce soir : quels enjeux pour les marchés mondiaux ?

Introduction
Ce mercredi 29 octobre 2025, à 19h00 (heure de Paris), tous les regards des investisseurs et des analystes se tournent vers Washington : la Réserve fédérale américaine (Fed) doit annoncer sa décision de politique monétaire lors de sa réunion du FOMC. La grande majorité des observateurs s’attendent à une baisse de 25 points de base des taux directeurs, prolongeant ainsi le cycle d’assouplissement enclenché en septembre.
Dans un contexte marqué par une inflation en reflux, un marché du travail en perte de dynamisme et des incertitudes persistantes (notamment liées à la récente fermeture partielle du gouvernement américain), cette décision est loin d’être anodine. Les répercussions s’annoncent majeures : sur les devises, les taux d’intérêt, la volatilité des marchés, mais aussi sur l’économie réelle.
Pourquoi la Fed agit-elle maintenant ? Quels sont les impacts concrets pour les marchés ? Comment les investisseurs interprètent-ils ce mouvement ? Plongeons ensemble dans les coulisses de cette décision cruciale, ses causes profondes, ses conséquences et les perspectives à surveiller.
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La Fed en quête d’équilibre : Contexte et motivations
Depuis le début de l’année 2025, la Fed évolue sur une ligne de crête : maintenir la pression sur l’inflation sans fragiliser la dynamique de l’emploi. Après avoir relevé ses taux de façon agressive entre 2022 et 2024 pour contenir la flambée des prix, l’institution opère désormais un virage tactique vers l’assouplissement.
Un marché du travail en perte de vitesse
Les derniers indicateurs du marché de l’emploi américain sont préoccupants : selon les chiffres rapportés pour septembre, la croissance des salaires ralentit et le taux de chômage amorce une légère remontée. Cette inflexion, couplée à des créations d’emplois en dessous des attentes, pousse la Fed à agir de manière préventive afin d'éviter une détérioration plus marquée.
La baisse de 25 points de base attendue ce soir – qui placerait le taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 3,75 % à 4,00 % – vise principalement à soutenir l’activité et à rassurer les marchés sur la capacité de la banque centrale à réagir rapidement face aux risques baissiers sur l’emploi.
Une inflation sous contrôle, mais des risques persistants
L’inflation, qui avait atteint des sommets historiques en 2022, semble désormais mieux maîtrisée. La hausse des prix à la consommation est revenue autour de 3 % sur un an (contre 2,9 % le mois précédent), tandis que l’inflation sous-jacente recule légèrement, à 3 %. Ce reflux conforte la Fed dans sa stratégie d’assouplissement, même si Jerome Powell devrait adopter un ton prudent : la menace d’une inflation persistante, notamment en cas de rebond de la demande ou de tensions géopolitiques, n’est pas totalement écartée.
Incertitudes politiques et économiques
La récente fermeture partielle du gouvernement américain a complexifié la tâche de la Fed : certaines données économiques, dont le rapport sur l’emploi de septembre, ont été retardées, laissant l’institution agir avec une visibilité incomplète. Cette situation accroît l’incertitude et justifie une approche pragmatique, fondée sur le « risk management » : mieux vaut prévenir que guérir.
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Les marchés mondiaux dans l’expectative : Réactions et anticipations
Volatilité accrue avant la décision
À quelques heures de l’annonce, les marchés mondiaux affichent une prudence de mise. En Europe, l’indice CAC 40 reste stable, sans grand mouvement, tandis que les contrats à terme sur les indices américains évoluent dans le vert, portés par un optimisme mesuré et les attentes autour des résultats des géants de la tech (Alphabet, Microsoft, Meta).
La séance de ce mercredi pourrait néanmoins marquer un pic de volatilité : la décision de la Fed, couplée aux publications d’entreprises majeures, crée un cocktail d’incertitude et de spéculation. Selon XTB, le marché des swaps intègre quasiment avec certitude une baisse de 25 points de base, mais l’enjeu principal réside désormais dans la trajectoire future des taux et les signaux envoyés par Jerome Powell pour 2025.
Les devises sous tension : Impact sur le dollar et l’euro
Le dollar américain, traditionnellement soutenu par des taux d’intérêt élevés, devrait logiquement s’affaiblir en cas de nouvelle baisse des taux. Cette dynamique profiterait à l’euro et aux autres devises, accentuant les mouvements sur le marché des changes.
Les investisseurs surveillent également la Banque centrale européenne (BCE), qui devrait de son côté maintenir le statu quo lors de sa réunion du 30 octobre. La convergence des politiques monétaires entre la Fed et la BCE réduit l’écart de taux et pourrait atténuer la volatilité sur la paire EUR/USD, même si la prudence reste de mise.
Taux d’intérêt : Pression sur les rendements obligataires
Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à dix ans recule légèrement, se situant autour de 3,98 % avant la décision de la Fed, tandis que celui des obligations à deux ans évolue également à la baisse. Ce mouvement s’explique par l’anticipation d’un assouplissement monétaire, qui renforce la demande pour les actifs jugés moins risqués.
Les investisseurs institutionnels ajustent leurs portefeuilles en conséquence, privilégiant les obligations à long terme et les valeurs défensives, tout en restant attentifs aux signaux de la Fed sur la fin éventuelle du « quantitative tightening » (QT).
Les cryptomonnaies et la tech sur le qui-vive
Les cryptomonnaies, dont le Bitcoin, sont particulièrement exposées à la volatilité induite par la décision de la Fed. Une baisse de taux pourrait soutenir les actifs risqués, mais toute surprise dans le discours de Jerome Powell – notamment une prudence accrue ou un retard dans l’assouplissement – pourrait entraîner des corrections prononcées.
Côté entreprises, les géants de la tech américaine se retrouvent au centre de l’attention : leurs résultats trimestriels, attendus ce soir, pourraient amplifier les mouvements sur les indices, en fonction du climat de confiance instauré par la Fed.
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Analyse d’expert : Pourquoi ce choix de la Fed ?
Le mandat dual de la Fed : inflation et emploi
La Fed, sous la houlette de Jerome Powell, reste fidèle à son mandat dual : ramener l’inflation à 2 % tout en soutenant un niveau d’emploi maximal. La décision de baisser les taux aujourd’hui s’inscrit dans cette logique : les risques sur l’emploi sont jugés plus préoccupants que les risques de surchauffe des prix.
Un virage stratégique, mais une communication prudente
Jerome Powell devrait, lors de sa conférence de presse, réaffirmer l’engagement de la Fed à agir en fonction de l’évolution des indicateurs économiques. La banque centrale signalera probablement la possibilité de nouvelles baisses de taux en 2025, tout en maintenant une posture de prudence : l’objectif est d’éviter tout emballement des anticipations d’inflation ou toute déstabilisation des marchés.
Le « risk management » au cœur de la stratégie
La Fed opte pour une gestion proactive des risques, privilégiant la prévention face aux incertitudes. Cette approche, déjà visible lors de la baisse de 25 points de base décidée en septembre, vise à limiter la remontée de l’inflation induite par la hausse des droits de douane et à soutenir l’activité en cas de choc exogène.
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Impacts concrets pour les investisseurs et l’économie
Repositionnement des portefeuilles
Pour les investisseurs, la décision de la Fed entraîne une série d’ajustements :
Effets sur les taux et le crédit
La baisse des taux directeurs facilite le financement des entreprises et des ménages, encourage l’investissement et soutient la consommation. Toutefois, elle réduit également la rémunération de l’épargne et peut accentuer la prise de risque sur les marchés financiers.
La question centrale pour les mois à venir sera la capacité de la Fed à maintenir un équilibre entre soutien à la croissance et maîtrise de l’inflation, alors que la politique monétaire entre dans une phase plus accommodante.
Volatilité et gestion des risques
La volatilité, déjà accrue ces derniers jours, pourrait s’intensifier en fonction des signaux envoyés par la Fed. Les investisseurs devront redoubler de vigilance, en surveillant :
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Les acteurs clés de la décision
Jerome Powell : le chef d’orchestre
Le président de la Fed, Jerome Powell, joue un rôle central dans la communication et la gestion des anticipations. Son discours, attendu à 19h30, sera scruté pour déceler tout changement de ton ou toute indication sur la suite du cycle d’assouplissement.
Le FOMC : arbitre de la politique monétaire
Le Comité de politique monétaire réunit les gouverneurs de la Fed et les présidents des banques régionales : leur vote, quasi unanime selon les anticipations, traduit la volonté de l’institution de réagir rapidement face aux risques économiques.
Les géants de la tech et autres institutions
Outre la Fed, les résultats trimestriels des entreprises comme Alphabet, Microsoft et Meta devraient influencer la direction des marchés ce soir. Les banques centrales étrangères, dont la BCE et la Banque du Canada, ajustent également leurs politiques en fonction des mouvements de la Fed.
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Perspectives : quelles tendances pour 2025 ?
Vers un cycle d’assouplissement prolongé ?
La Fed pourrait ouvrir la voie à plusieurs baisses de taux en 2025, si la dégradation du marché du travail se confirme et si l’inflation reste contenue. Les investisseurs anticipent déjà une possible nouvelle réduction en décembre, et peut-être au-delà.
Statu quo ou réaction des banques centrales étrangères ?
La BCE devrait maintenir ses taux inchangés pour l’instant, mais la convergence des politiques monétaires pourrait se renforcer en 2025. Les marchés attendent des signaux clairs sur la durée du statu quo européen et sur la capacité des banques centrales à coordonner leurs actions.
Risques et opportunités à surveiller
Plusieurs scénarios restent ouverts pour les prochains mois :
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Conclusion
La décision de la Fed attendue ce soir constitue un moment charnière pour les marchés mondiaux et l’économie américaine. Si la baisse de 25 points de base des taux directeurs semble acquise, l’essentiel se jouera dans la communication de Jerome Powell et dans les perspectives tracées pour 2025.
Pour les investisseurs, l’heure est à la vigilance : la volatilité pourrait atteindre des sommets, tandis que les arbitrages entre actifs risqués et défensifs se multiplient. Les entreprises, les ménages et les gouvernements devront s’adapter à un nouvel environnement monétaire, marqué par une politique plus accommodante mais toujours guidée par la prudence.
La Fed, fidèle à sa mission, tente de préserver l’équilibre entre soutien à la croissance et maîtrise de l’inflation. Ce choix, dicté par les signaux du marché du travail et la trajectoire des prix, façonnera les tendances des prochains mois : surveille bien les prochaines annonces, car elles pourraient redéfinir les règles du jeu sur les marchés mondiaux.
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Article rédigé le 29 octobre 2025 à 10h09, sur la base des dernières informations disponibles issues de Capitol, Zonebourse, Boursorama, XTB, CoinDesk, BNP Paribas Economic Research et Option Finance.---
❓ FAQ - Questions Fréquentes
1. Que va décider la Fed ce soir et à quelle heure l’annonce est-elle prévue ?
La Réserve fédérale (Fed) publiera sa décision de politique monétaire ce mercredi 29 octobre 2025 à 19h00 (heure de Paris), suivie du discours de Jerome Powell à 19h30. La grande majorité des observateurs s’attend à une baisse de 25 points de base des taux directeurs, prolongeant le cycle d’assouplissement entamé en septembre. Si elle se confirme, cette baisse placerait le taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 3,75 % à 4,00 %. L’enjeu dépassera toutefois la mesure elle-même : les marchés scruteront surtout la trajectoire des taux pour 2025, telle qu’esquissée par la communication de la Fed, dans un contexte d’inflation proche de 3 % et d’un marché du travail en perte de dynamisme.
2. Que signifie une baisse de 25 points de base des taux directeurs ?
Une baisse de 25 points de base correspond à une réduction de 0,25 point de pourcentage des taux directeurs. Concrètement, si la Fed réduit ses taux de 25 pb, la fourchette cible des fonds fédéraux passerait à 3,75 %–4,00 %. Selon l’article, l’objectif est de soutenir l’activité économique et de rassurer les marchés face aux risques pesant sur l’emploi. Des taux plus bas facilitent le financement des entreprises et des ménages, encouragent l’investissement et la consommation, mais réduisent aussi la rémunération de l’épargne et peuvent stimuler la prise de risque sur les marchés financiers.
3. Pourquoi la Fed envisage-t-elle d’assouplir sa politique maintenant ?
Plusieurs facteurs convergent. Le marché du travail montre des signes de fatigue (ralentissement des salaires, légère hausse du chômage, créations d’emplois sous les attentes). L’inflation globale et l’inflation sous-jacente tournent autour de 3 %, en reflux par rapport aux pics de 2022. La récente fermeture partielle du gouvernement américain a retardé certaines statistiques, compliquant la lecture conjoncturelle. Dans ce contexte d’incertitudes, la Fed adopte une approche de « risk management » : agir de façon préventive pour éviter une détérioration plus marquée de l’emploi, tout en restant prudente pour ne pas relancer des tensions inflationnistes.
4. Qu’est-ce que la « fermeture partielle du gouvernement » et pourquoi est-ce important pour la Fed ?
L’article évoque une fermeture partielle du gouvernement américain qui a retardé la publication de certaines données économiques, notamment le rapport sur l’emploi de septembre. Pour la Fed, cela signifie prendre une décision avec une visibilité incomplète. Cette moindre disponibilité de données accroît l’incertitude et renforce l’intérêt d’une approche pragmatique et préventive. Elle justifie que la banque centrale privilégie la gestion des risques, en ajustant les taux tout en gardant un ton prudent sur la suite du cycle, afin de ne pas déstabiliser les anticipations ni les marchés.
5. Qu’est-ce que le FOMC et comment la décision est-elle prise ?
Le FOMC (Comité de politique monétaire) réunit les gouverneurs de la Fed et les présidents des banques régionales. Selon l’article, un vote quasi unanime est anticipé pour cette réunion, traduit par la volonté de l’institution de réagir rapidement face aux risques économiques. La décision est accompagnée d’une communication clé par Jerome Powell, destinée à guider les anticipations des marchés concernant la trajectoire des taux en 2025 et la posture globale de la Fed.
6. Quel est le mandat dual de la Fed et comment influence-t-il la décision ?
La Fed poursuit un double objectif: ramener l’inflation vers 2 % et soutenir un niveau d’emploi maximal. L’article souligne que, dans l’arbitrage actuel, les risques pesant sur l’emploi sont jugés plus préoccupants que ceux d’une surchauffe des prix, compte tenu d’une inflation retombée autour de 3 % et d’indicateurs d’emploi en perte de vitesse. D’où une baisse de taux envisagée, couplée à une communication prudente pour ne pas alimenter les anticipations d’inflation et préserver la stabilité des marchés.
7. Quel impact une baisse des taux pourrait-elle avoir sur le dollar et l’euro ?
Des taux américains plus bas ont tendance à peser sur le dollar. L’article indique qu’un affaiblissement du billet vert profiterait à l’euro et à d’autres devises. La BCE devrait, elle, maintenir le statu quo lors de sa réunion du 30 octobre. La convergence des politiques monétaires entre la Fed et la BCE réduirait l’écart de taux, ce qui pourrait atténuer la volatilité sur la paire EUR/USD. Néanmoins, la prudence reste de mise, car le ton et les indications de Jerome Powell sur 2025 peuvent rapidement infléchir les mouvements de change.
8. Comment les taux d’intérêt et le marché obligataire pourraient-ils réagir ?
Avant l’annonce, le rendement du Treasury à 10 ans recule autour de 3,98 %, et celui à 2 ans baisse également, portés par l’anticipation d’un assouplissement. Selon l’article, cette perspective renforce la demande pour les obligations jugées moins risquées. Les investisseurs institutionnels privilégient les obligations de long terme et les valeurs défensives, tout en restant attentifs aux signaux sur la trajectoire des taux en 2025 et à d’éventuelles indications sur la fin du « quantitative tightening » (QT).
9. Quelles conséquences pour les actions, notamment la tech américaine ?
La séance pourrait connaître un pic de volatilité. Les contrats à terme américains évoluent dans le vert, portés par un optimisme mesuré. L’article souligne que les publications des géants de la tech (Alphabet, Microsoft, Meta), attendues ce soir, pourraient amplifier les mouvements selon le climat instauré par la Fed. Par ailleurs, un assouplissement monétaire tend à soutenir les valeurs de croissance et les secteurs cycliques, potentiellement au détriment des valeurs défensives, mais l’issue dépendra fortement du ton et des indications de Jerome Powell.
10. Quel effet la décision de la Fed peut-elle avoir sur les cryptomonnaies ?
Les cryptomonnaies, dont le Bitcoin, sont particulièrement sensibles à la volatilité induite par la politique monétaire. D’après l’article, une baisse des taux pourrait soutenir les actifs risqués. Toutefois, toute surprise dans le discours de Jerome Powell—par exemple une prudence accrue ou un calendrier d’assouplissement plus lent—pourrait déclencher des corrections rapides. La réaction du marché dépendra donc autant de la décision que des signaux donnés sur la trajectoire future des taux.
11. Que faire en tant qu’investisseur dans l’immédiat ?
L’article met en avant plusieurs axes d’ajustement observés/anticipés: hausse de la demande pour les obligations de long terme, intérêt potentiel pour les valeurs de croissance et secteurs cycliques dans un contexte d’assouplissement, et reconfiguration possible du marché des devises avec un dollar moins fort. La prudence s’impose face à une volatilité susceptible d’augmenter. À surveiller de près: les prochains indicateurs d’emploi et d’inflation, la communication de la Fed sur la trajectoire des taux en 2025, et les décisions des autres banques centrales (BCE le 30 octobre, Banque du Canada), ainsi que les résultats des grandes entreprises technologiques.
12. Quels éléments du discours de Jerome Powell seront les plus déterminants ?
Selon l’article, Jerome Powell devrait réaffirmer une approche dépendante des données, en signalant la possibilité de nouvelles baisses en 2025, tout en conservant un ton prudent pour ne pas alimenter les anticipations d’inflation ni déstabiliser les marchés. Les investisseurs scruteront: la caractérisation du marché du travail, l’évaluation de l’inflation (autour de 3 %), la trajectoire envisagée des taux pour 2025, et d’éventuels indices sur la suite des opérations de réduction de la liquidité (comme la fin éventuelle du QT).
13. Quelles perspectives et quels risques pour 2025 ?
L’article évoque la possibilité d’un cycle d’assouplissement prolongé si le marché du travail se dégrade encore et si l’inflation demeure contenue. Une nouvelle réduction dès décembre est anticipée par certains, avec d’autres baisses potentielles au-delà. Côté Europe, la BCE devrait rester en statu quo à court terme, mais une convergence des politiques avec la Fed pourrait s’accentuer en 2025. Les scénarios à surveiller: reprise accélérée aux États‑Unis portée par des taux plus bas, remontée de l’inflation en cas de rebond de la demande ou de chocs, hausse de la volatilité (actions, devises, cryptomonnaies) et risque de surendettement pour certains segments.